Le doute n’est à présent plus permis. Après avoir testé Ippudo, représentant du (vrai) goût japonais à Paris, ce passage chez Naritake confirme que les ramens comme nous pouvons les savourer au Japon commencent à investir la capitale. ENFIN !
Exit les pâtes réhydratées baignant dans un bouillon clairsemé. Place aux pâtes fraîches et à un bouillon épais et laiteux réalisé sur place à partir d’os de porc.
A l’image d’Ippudo, Naritake emmène ses clients droit au but avec une carte hyper resserrée de deux types de ramens déclinés en cinq variantes : les ramens à base de sauce soja et les ramens à base de pâte de soja fermentée (miso). TRÈS copieux, ses ramens sont également accessibles avec un prix de départ à 10 euros pour un bol simple.
Afin d’avoir le meilleur aperçu possible des ramens de Naritake, je pars sur un porc braisé Chashu (13 euros) avec un supplément œuf mollet mariné (un euro). D’autres suppléments sont disponibles comme le beurre (un euro), la ciboulette pimentée (deux euros) ou la grande portion de nouilles (trois euros). Si vous optez pour la dernière option, c’est que vous n’avez rien mangé depuis quatre jours. Vous êtes prévenu(e)s.